Après avoir découvert la mort de son partenaire, un détective est chargé de l'enquête qui le mène à un loup-garou ravageur. Ce dernier parcoure les rues de Los Angeles à la recherche d'une jeune femme particulièrement attirante.
Ce n'est qu'après mon visionnement, en remettant le DVD dans son boîtier que j'ai réalisé ce que voulait dire l'autocollant. Finalement, le défi n'est pas de regarder ce film d'horreur sans avoir peur, mais plutôt de réussir à le regarder au complet sans s'endormir! Avant de commencer, j'ai un coup de gueule particulier à faire. Quand est-ce que les films de loups-garous vont arrêter de montrer la vision de ces bêtes par un mauvais traveling flou en vitesse accélérée? C'est pas seulement trop recyclé de nos jours, c'est simplement affreux!
Ceci étant dit, qu'est-ce que Darkwolf? D'abord et avant tout une histoire très peu originale qui n'a pas grand chose à dire, étirée sur une heure et demi de clichés qui tournent en rond, et qui balance un peu de nudité ici et là pour justifier le visionnement. Soit dit en passant, les scènes de nue sont tellement garrochées à l'improviste qu'elles ne résultent qu'en une tentative désespérée d'accrocher l’œil pervers du spectateur de la manière la plus ridicule! Je pense encore à la scène de lesbiennes qui est totalement merdique sur tous les points! J'imagine, par la musique qui accompagne ce passage et la caméra effrénée de Richard Friedman, que ce devait être un moment intense, mais c'est sans aucun doute la scène la plus stupide de Darkwolf!
Parlant de la caméra de Friedman, je m'étonne que ce réalisateur ait un si large éventail de séries télé et une poignée de films a son actif. C'est complètement hallucinant à la vue de son manque de professionnalisme! Cadrant l'action de trop près, rendant impossible d'y voir clair, et shakant horriblement de la patte lors des attaques de loups-garous, Richard Friedman rend son Darkwolf fort difficile à digérer!
Au niveau des acteurs, il n'y a pas vraiment de pointures convaincantes. Samaire Armstrong joue terriblement faux, tandis que Ryan Alosio est aussi crédible qu'un petit gars de 10 ans qui tente d'imiter un enquêteur avec son ''pow-pow''. Kane Hodder, connu pour avoir interprété le légendaire Jason Voorhees, était tant qu'à lui une figure rassurante pour les amateurs d'horreur. Malheureusement, sa présence est assez banale et je dirais même qu'il passe un peu dans le beurre!
Second coup de gueule! Les werewolves, ce n'est pas trop mon fort. Par contre, quand je regarde un film de loups-garous, je m'attend à ce qu'on m'en jette plein la gueule avec des transformations bestiales! Ce que Darkwolf ne fait pas, de toute évidence. On a bien droit à deux ou trois transformations tardives pendant le film, puis... bâtard que c'est à chier!! Les scènes de métamorphose en créature velue sont complètement fait par ordinateur avec une animation 3D des plus risibles pour un long-métrage! On n'y croit pas du tout! Le travail des effets spéciaux est tellement affreux que mes yeux se sont recroquevillés dans leur orbite et que j'ai dû les ramasser dans le bol où je les avais régurgités! C'est triste à dire, mais j'aurais presque souhaité ne pas avoir de transformations tant qu'à avoir un résultat dans ce genre-là!
Ridicule de A à Z, Darkwolf est un film qui est rapidement tombé dans l'oubli, même à sa sortie, et qu'il vaudrait mieux garder ainsi. Petits et grands, mesdames et messieurs, humains et humanoïdes, évitez. N'y portez même plus d'attention à partir de maintenant!
Julien English
0.5/5
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